« Vertige. Je me sens seul, je suis l’enfant, fragile, innocent, abandonné, prisonnier dans ce corps d’adulte vieillissant, masqué, inséré, validé par une société normée, tellement normée. Je me sens seul, et j’ai peur. Les miens n’ont pas remplis leur rôle, ils sont partis, je me sens seul. Alors je me raccroche à cet adulte qui avance, automatique, mécanique, programmé, éduqué, soumis.
Quand allons-nous tout casser ?
Quand allons-nous nous réveiller ?
L’enfant est encore là, il attend son heure, il attend l’adulte, il attend l’espoir. »
« Je brasse mon café, mes pensées vagabondent, envie d’absolu, esprit bridé par le quotidien routinier, les murs blancs du bureau cherchent à lisser mes pensées, me ramener au devoir, mais je m’échapperai … »
« Je pose la question : la plus grande supercherie de notre temps, n’est-elle pas de croire que notre bien-être est lié à celle de notre économie, du profit et du bénéfice ? Ne devrions-nous pas opérer un sévère recadrage ou recentrage ? »
« L’oiseau s’est envolé, nous laissant seul dans le brouillard »
« Besoin de rêver, besoin de rêver, besoin de rêver »
« L’enfance est marquée par une vivacité et une liberté d’esprit, des aspirations nobles et ambitieuses, des rêves qui pourraient nous sauver tous. Les enfants ont la force de puissantes vagues, mais qui viennent trop souvent s’essouffler sur les plages de la raison, territoire résolument adulte. »
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